Des policiers mécontents dénoncent le comportement du commissaire de police Louis Edner Yacinthe, l’accusant de transformer l’institution policière en une entreprise lucrative pour son bénéfice personnel. Les allégations incluent des exigences financières pour l’octroi d’autorisations d’armes et une prétendue prise de pourcentage sur les revenus des policiers lors d’activités diverses. Ces accusations de corruption, associées à des affaires antérieures signalées par le syndicat de la police, soulèvent des questions sur la supervision de l’institution par le directeur général Elbé.
Tandans7, le lundi 13 mai 2024.- À Jérémie, les plaintes contre le commissaire de police Louis Edner Yacinthe s’accumulent, faisant état de pratiques qui ternissent l’image de l’institution policière. Selon les témoignages recueillis, Yacinthe aurait transformé la police de la Grand’Anse en une sorte de « boutique privée », où les autorisations et les privilèges sont monnayés à des tarifs exorbitants.
Parmi les accusations, il est mentionné que toute personne souhaitant obtenir une autorisation pour posséder une arme doit verser la somme de 50 000 gourdes. De plus, des policiers mécontents affirment que Yacinthe exigerait 55% de tous les frais perçus par les policiers lors de leurs différentes activités, quelle qu’en soit la nature. Ces révélations ont provoqué un mécontentement général parmi les membres de la force policière de la région, qui réclament le départ immédiat de Yacinthe de son poste de commandement.
Ce n’est pas la première fois que des allégations de ce genre sont portées à l’encontre du commissaire Yacinthe. Le syndicat de la police (SYNAPROHA) avait précédemment dénoncé ses tentatives de vendre un conteneur appartenant à l’institution à un particulier, soulevant ainsi des doutes sur son intégrité et son engagement envers le service public.
Malgré ces accusations de corruption et de mauvaise conduite, le directeur général de la police, Elbé, semble rester dans l’ignorance de ces affaires. Son apparent manque de connaissance ou d’action face à ces allégations met en lumière des lacunes dans la supervision de l’institution policière, qui peine déjà à assurer la sécurité dans un pays aux prises avec une criminalité endémique.
En conclusion, les allégations de corruption et de négligence qui entourent le commissaire Louis Edner Yacinthe soulèvent des questions sérieuses quant à l’intégrité et à l’efficacité de la police de la Grand’Anse. Le manque de réponse appropriée de la part de la direction générale de la police renforce les inquiétudes quant à la capacité de l’institution à maintenir l’ordre et la sécurité dans la région. Il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour enquêter sur ces allégations et restaurer la confiance du public dans la police locale.
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