Le Premier ministre Garry Conille semble se mettre au service des puissances étrangères plutôt qu’au service du peuple haïtien. Ignorant ostensiblement le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Conille paraît suivre les directives de l’international qui l’a imposé. En conséquence, il nomme, révoque et installe des fonctionnaires publics sans l’aval du CPT et multiplie les voyages à l’étranger sans consultation préalable.
Conille traite le CPT comme son instrument personnel, manipulant son président, Edgard Leblanc, à sa guise. Cette dynamique témoigne d’un mépris inquiétant pour les institutions locales et pour la volonté populaire.
Le coup dur pour le pays réside dans l’apparente intention de Garry Conille d’amnistier les gangs en échange d’un calme temporaire. Une telle décision pourrait s’avérer désastreuse pour la stabilité et la sécurité d’Haïti, offrant une impunité inacceptable à ceux qui sèment la violence.