La Fédération des Organisations Socialistes (FÒS) lance un cri d’alarme concernant l’influence des États-Unis sur la crise sécuritaire en Haïti. Dans une note publiée le 29 octobre 2024, FÒS dénonce l’implication de l’ambassadeur américain dans le soutien aux groupes armés et exige son départ immédiat, le déclarant « persona non grata ».
Tandans7, le mercredi 30 octobre 2024.– Les voix s’élèvent au sein de la société civile haïtienne contre les politiques et actions des États-Unis en Haïti. La Fédération des Organisations Socialistes (FÒS) prend position fermement contre l’ambassadeur américain, qu’elle accuse de promouvoir la violence sur le sol haïtien.
Dans une note de dénonciation et de condamnation datée du 29 octobre 2024, la Fédération des Organisations Socialistes (FÒS) exprime son indignation face au soutien présumé des États-Unis aux groupes armés en Haïti. Cette organisation affirme que les États-Unis, au lieu de promouvoir la paix et la sécurité dans le pays, contribuent activement à l’escalade de la violence, notamment à travers la fourniture d’armes aux bandes criminelles.
En citant la responsabilité historique de l’ONU et du Conseil de sécurité, dont les États-Unis sont membres avec droit de veto, FÒS rappelle que ces instances sont supposées garantir la paix mondiale. Or, selon FÒS, les États-Unis, loin de respecter cette mission, alimentent la crise haïtienne en soutenant des groupes illégaux qui sèment la terreur dans le pays. L’organisation pointe également un discours récent de l’ambassadeur américain, lequel aurait ouvertement affiché ses liens avec des détenteurs d’armes illégales, une déclaration qui alimente l’inquiétude au sein de la population haïtienne.
Le président de FÒS, Samuel Jules, ainsi que le porte-parole Bron-son Pierre, ont déclaré l’ambassadeur américain « persona non grata », jugeant sa présence contraire aux intérêts de la souveraineté haïtienne. « Les agissements de l’ambassadeur représentent une menace directe pour la paix et la sécurité du pays », a affirmé FÒS, tout en invitant la communauté internationale à se positionner contre ce qu’elle qualifie de politique de déstabilisation orchestrée par les États-Unis.
Dans son appel à la communauté internationale, FÒS a rappelé son engagement envers un monde où le droit de vivre dignement est respecté pour tous, sans discrimination ni oppression. La fédération réaffirme son combat pour une Haïti libre et souveraine, où chaque citoyen peut vivre en sécurité, sans ingérence étrangère, et elle exhorte les forces sociales haïtiennes et internationales à s’unir pour faire face à cette crise de souveraineté.
Par cette dénonciation, FÒS souhaite rappeler aux instances internationales l’importance de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples, valeurs chères à l’histoire d’Haïti, le premier pays noir indépendant, qui se bat encore aujourd’hui pour sa liberté.