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La Fondation Je Klere dénonce un massacre à la prison civile de Saint-Marc : Pas de tentative d’évasion, mais une répression sanglante.

Le 15 août 2024, la prison civile de Saint-Marc a été le théâtre d’un drame sanglant. La Fondation Je Klere (FJKL) dément les rumeurs d’une tentative d’évasion et parle plutôt d’une répression brutale suite à une manifestation des détenus en quête de nourriture. Alors que le calme revenait, des individus armés auraient abattu plusieurs prisonniers dans leurs cellules. La FJKL exige des enquêtes pour faire toute la lumière sur cet événement tragique.

Tandans7, le mardi 3 septembre 2014.- Contrairement aux informations circulant dans certains médias, la Fondation Je Klere (FJKL) réfute catégoriquement qu’une tentative d’évasion ait eu lieu le 15 août 2024 à la prison civile de Saint-Marc. Selon l’organisation de défense des droits humains, il s’agissait plutôt d’un mouvement de protestation des détenus, exaspérés par des jours de privation alimentaire provoquée par une grève des agents pénitentiaires.

La FJKL, dans un communiqué publié ce lundi, précise que les détenus, affamés, ont manifesté pacifiquement pour réclamer de la nourriture, mais ce qui aurait pu se résoudre sans effusion de sang a tourné au drame. En effet, selon les témoignages recueillis par la Fondation, alors que la situation commençait à se calmer, le commissaire du gouvernement Venson François est arrivé sur les lieux, accompagné d’individus armés.

C’est à ce moment que l’horreur s’est produite. Des témoins rapportent que ces individus, loin de chercher à rétablir l’ordre, ont fait irruption dans les cellules et ont abattu plusieurs détenus. Le chef du parquet de Saint-Marc parle de 14 morts, mais des autorités locales et des riverains avancent un bilan encore plus lourd, évoquant 19 prisonniers tués.

Face à ce qu’elle qualifie de carnage, la FJKL appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête administrative par l’inspection générale de la Police nationale ainsi qu’une enquête criminelle menée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). L’organisation insiste sur la nécessité de faire toute la lumière sur ces événements tragiques et de traduire les responsables en justice, afin de rendre justice aux victimes et d’éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.

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