Ce mercredi 28 août 2024, une mobilisation sans précédent a rassemblé des centaines de personnes à l’appel d’organisations telles que AEPHA, RESOGNA, SONAJED, SYCPROTAMA, et la société civile organisée des Gonaïves. Leur demande : que la police de l’Artibonite agisse rapidement pour démanteler le gang Kokorat San Ras, accusé de semer la terreur dans la région.
Tandans7, le Jeudi 29 août 2024.– Des voix unies se sont élevées aujourd’hui dans les rues des Gonaïves, exprimant une frustration croissante face à l’insécurité persistante causée par le gang Kokorat San Ras. La manifestation a été marquée par des discours passionnés et des appels urgents à l’action de la part des leaders communautaires et des membres de la société civile.
Me Jobed Jeannite, figure clé de cette mobilisation, a appelé publiquement la police à intensifier ses efforts pour neutraliser le gang, soulignant l’importance critique d’une réponse immédiate et efficace face à la menace persistante pour la sécurité publique.
Me Fritzmay Pierre, également engagé dans le mouvement, a mis en lumière l’urgence de l’action en exhortant les autorités policières à passer à l’offensive contre les membres connus du gang Kokorat San Ras.
Jecosias Pierre, porte-parole de la SONAJED , a accusé ouvertement certaines figures au sein de la police locale de complicité tacite avec le gang, les exhortant à coopérer pleinement avec les forces de l’ordre pour éradiquer cette menace.
Beken Petit-Homme, représentant de la société civile organisée, a vivement critiqué l’absence remarquée des leaders politiques et des entrepreneurs locaux lors de cette mobilisation cruciale, soulignant un manque de soutien crucial de la part des figures influentes de la communauté.
La mobilisation a conclu sur une note de détermination collective, avec l’annonce d’une nouvelle phase de la lutte contre les gangs prévue pour le lundi 02 septembre 2024. Les manifestants ont exprimé leur intention de maintenir la pression pour assurer que les bureaux de l’État puissent fonctionner sans entrave dans la cité de l’indépendance, marquant ainsi un tournant potentiel dans la lutte contre la criminalité organisée dans la région des Gonaïves.