Lors d’une conférence de presse décisive, le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Antoine Augustin, a rappelé les règles strictes concernant l’ouverture des écoles et la gestion des frais scolaires pour l’année académique 2024-2025. Le ministre a clairement averti les directeurs d’établissements contre toute ouverture prématurée et a annoncé des sanctions sévères pour les écoles qui ne respecteraient pas les nouvelles directives.
Tandans7, le dimanche 8 septembre 2024.- Antoine Augustin, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), a marqué les esprits lors de sa récente conférence de presse en posant des conditions strictes pour la rentrée scolaire 2024-2025. Le ministre a fermement mis en garde les directeurs d’écoles contre toute ouverture avant la date officielle fixée au 1er octobre. « Aucun établissement scolaire ne doit ouvrir ses portes avant cette date. Toute infraction à cette règle sera sévèrement sanctionnée », a déclaré Augustin.
Le ministre a précisé que la période administrative d’ouverture est fixée au 16 septembre, donnant ainsi le temps nécessaire aux établissements pour se préparer correctement. Il a aussi souligné que le prix des classes secondaires pour les Lycées est fixé à 1 500 gourdes pour cette année académique. « Les écoles nationales sont gratuites pour les élèves », a-t-il ajouté. En effet, le MENFP prendra en charge un frais de 400 gourdes par élève pour ces établissements.
Antoine Augustin a également imposé des normes rigoureuses concernant la gestion des écoles et la qualité de l’enseignement. Selon ses nouvelles directives, tous les élèves devront porter un uniforme scolaire. Cette mesure vise à renforcer l’unité et l’égalité au sein des établissements. « Les directeurs des Lycées et écoles nationales qui affichent un taux de performance entre 3 ou 4 % ne pourront plus occuper leurs fonctions », a averti le ministre. Il est clair que le MENFP met l’accent sur l’amélioration de la qualité éducative et n’hésitera pas à prendre des mesures contre les établissements défaillants.
Le ministre a également pris position sur la gestion des enseignants. « Nous allons examiner de près les dossiers des enseignants nommés qui refusent de rester dans les salles de classe ainsi que ceux des enseignants non nommés qui continuent à travailler. Des mesures seront prises en conséquence », a-t-il affirmé. Cette démarche vise à garantir que les enseignants respectent leurs engagements et assurent une présence régulière en classe.
Une autre mesure notable concerne le respect des symboles nationaux. « Chaque matin, les écoles nationales devront hisser le drapeau haïtien comme symbole de notre engagement envers l’éducation civique et la construction de la génération future », a précisé Augustin. Cette directive vise à renforcer le sentiment d’appartenance et de patriotisme chez les élèves.
En ce qui concerne l’éducation préscolaire, le ministre a ordonné aux directeurs des écoles nationales d’ajouter deux classes pour les enfants. « Il est crucial d’élargir l’accès à l’éducation dès le plus jeune âge », a-t-il déclaré. Cette initiative vise à offrir plus d’opportunités aux enfants pour commencer leur parcours éducatif tôt dans leur vie.
Antoine Augustin n’a pas manqué d’évoquer les problèmes liés aux frais de scolarité. « Des mesures seront prises contre les directeurs qui exigent des paiements excessifs ou qui facturent en dollars américains », a-t-il précisé. Le ministre a annoncé son intention de retirer le permis de fonctionnement des écoles privées qui ne respecteraient pas les exigences du MENFP. « Nous devons nous assurer que toutes les écoles respectent les normes établies pour éviter les abus et garantir une éducation accessible à tous », a-t-il conclu.
En résumé, Antoine Augustin s’est montré ferme dans son engagement à restaurer l’autorité de l’école haïtienne et à promouvoir une gestion éducative rigoureuse. Son discours marque une étape décisive vers la réforme du système éducatif haïtien, avec un accent particulier sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la régulation des établissements scolaires privés.