Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 29 août 2024 aux Gonaïves, Me Remus Régis, président du Forum économique et social du secteur privé et des Entrepreneurs aux Gonaïves (FESSPEG), a exprimé ses vives inquiétudes face à l’insécurité croissante dans la région de l’Artibonite. Il a appelé le Premier ministre Garry Conille et le conseil présidentiel de Transition à prendre des mesures immédiates pour rétablir la sécurité, affirmant que les gangs, notamment le groupe « Kokorat sans Ras », ont pris le contrôle de la région, paralysant ainsi les activités commerciales.
Tandans7, le Jeudi 29 août 2024.- « L’Artibonite est à genoux », a déclaré Me Remus Régis avec une pointe de désespoir lors de sa conférence de presse aux Gonaïves. Le président du FESSPEG n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la situation alarmante que traverse la région.
La conférence de presse de ce jeudi 29 août 2024 a été marquée par un discours poignant de Me Remus Régis, qui s’est dit profondément préoccupé par la montée en flèche de la violence dans l’Artibonite. Selon lui, le groupe de gang « Kokorat sans Ras » a désormais la mainmise sur la région, semant la terreur et mettant en péril toutes les activités commerciales.
Me Régis a rappelé que l’Artibonite, jadis réputée pour sa vitalité économique, est aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent. Les entreprises locales, autrefois florissantes, sont maintenant paralysées par la peur et l’insécurité. « Il est impératif que le gouvernement agisse rapidement pour rétablir l’ordre », a-t-il insisté, s’adressant directement au Premier ministre Garry Conille et au conseil présidentiel.
Par ailleurs, la veille, un mouvement de protestation contre les gangs avait été organisé aux Gonaïves, mais l’absence notable de figures entrepreneuriales de la ville a été un signe inquiétant de l’ampleur de la crise. Cette absence reflète la terreur qui plane sur les entrepreneurs, de plus en plus réticents à s’afficher publiquement dans un climat aussi hostile.
Face à cette situation dramatique, Me Remus Régis appelle à une mobilisation générale pour sauver l’Artibonite de l’emprise des gangs. Mais la question reste posée : le gouvernement saura-t-il répondre à cet appel désespéré avant qu’il ne soit trop tard ?