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Libération pour raisons humanitaires de l’ancienne directrice de la CAS, Edwin Tonton, et de l’ex-comptable Pierre Richard Valles.

Après plus d’un an de détention, Edwin Tonton, ex-directrice de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), et Pierre Richard Valles, ancien comptable de cette institution, ont été libérés par la Cour d’appel ce mercredi. Cette décision a été motivée par des raisons humanitaires, selon les juges. Leur détention faisait suite à un rapport de l’ULCC qui pointait du doigt la gestion de la CAS.

Tandans7, le mercredi 21 août 2024.- La Cour d’appel a prononcé ce mercredi la libération d’Edwin Tonton, ancienne directrice de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), et de Pierre Richard Valles, ex-comptable de cette institution, après plus d’une année passée en détention. Cette décision, justifiée par des raisons humanitaires, intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption en Haïti demeure un défi de taille.

Edwin Tonton et Pierre Richard Valles, deux figures centrales dans l’affaire de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), ont retrouvé leur liberté ce mercredi 21 août 2024 après une détention de plus d’un an. Les juges de la Cour d’appel ont accordé cette libération pour des raisons humanitaires, une décision qui soulève des interrogations quant à la gestion des affaires de corruption dans le pays.

Rappelons qu’Edwin Tonton avait été arrêtée le 25 avril 2023 sur ordre du juge instructeur Jean Wilner Morin, à la suite d’un rapport accablant de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) concernant sa gestion à la tête de la CAS. Pierre Richard Valles, alors comptable de l’institution, avait également été inculpé dans cette affaire.

La libération de ces deux anciens responsables intervient dans un contexte où la lutte contre la corruption en Haïti demeure un défi majeur. Selon un rapport des Nations Unies publié en novembre 2023, malgré les efforts de l’ULCC, les résultats peinent à se matérialiser, en grande partie en raison de la lenteur du système judiciaire à appliquer les recommandations émises par l’ULCC.

La remise en liberté d’Edwin Tonton et de Pierre Richard Valles relance également le débat sur l’efficacité des mesures anticorruption dans le pays. Si certains voient dans cette décision un geste de compassion justifié par la situation des détenus, d’autres y perçoivent une faiblesse du système judiciaire face aux pressions et aux dysfonctionnements endémiques.

Dans un pays où la corruption gangrène les institutions publiques, cette affaire pourrait bien être symptomatique des défis structurels que Haïti doit relever pour instaurer un État de droit solide et fonctionnel. La communauté internationale, qui a souvent pointé du doigt la lenteur des réformes judiciaires, observera de près les prochaines étapes de cette affaire et la manière dont les autorités haïtiennes y répondront.

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