Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a fixé un ultimatum au 26 août pour la soumission des noms des représentants des secteurs concernés au Conseil Électoral Provisoire (CEP). En cas de non-respect de ce délai, le CPT se réserve le droit de procéder lui-même à la désignation des membres du CEP. La date de publication des noms, prévue pour le 28 août, reste inchangée.
Tandans7, le Jeudi 22 août 2024.- Dans un contexte de tensions et de tractations, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) met la pression sur les secteurs concernés pour qu’ils désignent, au plus tard le 26 août, leurs représentants au Conseil Électoral Provisoire (CEP). Le temps presse et certains secteurs peinent encore à s’entendre, suscitant l’inquiétude du CPT qui, dans un communiqué publié le 20 août, a rappelé l’importance cruciale de respecter les échéances fixées.
Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a lancé un avertissement clair : les secteurs concernés doivent impérativement désigner leurs représentants au Conseil Électoral Provisoire (CEP) avant le 26 août. Passé cette date, le CPT se réserve le droit de nommer directement les membres du CEP, une décision qui pourrait avoir des répercussions majeures sur le processus électoral à venir.
Dans un communiqué diffusé ce 20 août, le CPT exprime sa préoccupation face à l’incapacité de certains secteurs à s’accorder sur un nom, conformément aux exigences du décret ayant institué le CPT. Cette situation, jugée préoccupante par les autorités, met en péril le respect du calendrier électoral, prévu pour être lancé avec la publication des noms des membres du CEP le 28 août prochain.
« Le Conseil Présidentiel de Transition demeure ferme sur les échéances établies. La date du 28 août sera respectée, peu importe les circonstances », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vient renforcer l’idée que le CPT ne compte pas tolérer davantage de tergiversations, en dépit des difficultés rencontrées par certains secteurs dans le processus de désignation.
Si les secteurs concernés ne parviennent pas à un consensus d’ici la date limite, le risque est grand de voir le CPT s’arroger le pouvoir de choisir unilatéralement les membres du CEP, une action qui pourrait être perçue comme un accroc à l’indépendance du processus électoral. Ce scénario, bien que prévu par le décret, pourrait néanmoins attiser les critiques et alimenter les suspicions de partialité.
L’enjeu est de taille : la composition du CEP est une étape décisive pour garantir des élections crédibles et transparentes. Le respect des délais fixés par le CPT est donc essentiel pour éviter une crise politique supplémentaire dans un pays où le climat socio-politique est déjà extrêmement tendu.
Le regard est maintenant tourné vers les secteurs concernés, appelés à faire preuve de responsabilité et de célérité pour éviter que le Conseil Présidentiel de Transition n’ait à exercer son droit de nomination directe, un droit qui, s’il est utilisé, marquera une étape cruciale dans la transition politique en cours.